Val' H. Eloan

Val' H. Eloan
~ Valgus Hemipterus ~

*__Identité NOM : Eloan PRÉNOMS : Valgus Hemipterus AGE : 21 ans METIER : Etudiant en fac de Maths *__Liens .: Val' :. ♪♫♪ .: Camille :. PETITE AMIE .: Daï-An :. COUSIN .: Aloïcia :. MÈRE *__Histoire HISTOIRE : Valgus Hemipterus : coléoptère de la famille des Scarabéidés qui est réputé pour vivre dans des "souches d'arbres morts sur pieds". Je bien crois que mes parents ont eu le sens de l'humour. C'est elle qui a choisit le prénom. Elle est entomologiste. Pourquoi, vous demandez vous ? Parce que même si Valgus Hemipterus n'a rien fait de mal, il ne pourrait survivre sans les arbres morts. Et parce que je dois ma richesse actuelle à deux choses : la mort d'un aïeul peu après ma conception, qui m'a fait hériter d'une fortune colossale ; et la naissance de deux bébés morts-nés avant moi, qui ne seront jamais là pour me la disputer. C'est toujours mieux que de s'appeler Bousier, alors je ne plains pas. (Enfin, disons pas trop.) Donc, si vous avez suivit, je suis riche. J'ajouterais que mes parents, même s'ils ne sont pas très présents, m'aiment, que je n'ai pas de problèmes scolaires et que je ne suis pas malade. Vous vous demandez comment j'en suis arrivé à participer au Jeu ? Vous avez raison de vous poser cette question, mais je ne sais pas encore si j'ai envie d'y répondre. N'est-ce pas bien plus drôle, ainsi ? Bon, d'accord, mais alors commençons par le début. Bon, alors je m'appelle Valgus Hemipterus, nom qui m'a causé beaucoup de problèmes en maternelle, quand des feignants devaient écrire Leo sur leur bout de carton, et que moi je me retrouvais à quémander des bouts de feuilles supplémentaires pour terminer. Je crois que mon dégoût pour la l'écriture (ainsi que pour les Leo) vient de là. J'ai été un élève brillant, en mathématiques, en physique, en sciences, en langues. Par contre, j'ai toujours détesté les cours d'art, ainsi que les fameux cours d'expression écrite. Au grand dam de mon père, d'ailleurs, éminent écrivain, philosophe, invité à des conférences dans le monde entier. Et oui, je ne tiens pas ma fortune que de mon aïeul décédé. D'après je ce que je vous ai dit, pensez-vous que j'ai décidé de faire partie du Jeu parce que je ne m'entendais pas avec mon père ? Alors, vous vous trompez. En effet, même si le paternel eu aimé que je sois un peu plus ouvert, il était et reste un philosophe, qui voit toujours les choses d'un bon œil, pensant que chacun peut choisir son destin. Ouais, c'est cool comme ça, je ne pense pas que tous les autres gamins ont autant de chance avec leurs parents. En général, les gens détestent les chanceux comme moi. C'est vrai que j'ai pas à me plaindre, que tout me tombe tout droit dans le bec, que je peux faire ce que je veux. Et le pire, c'est que personne n'a jamais réussit à me détester, du moins quand j'étais gamin. Ils me suivaient tous, ils m'obéissaient au doigt et à l'œil sans rechigner, trop content d'être mon ami, le copain de Val', de celui qu'à trop la classe. Oui, je m'aime. Et les autres aussi. Il faut dire que j'ai toujours été beau gosse, et que l'iPhone dans ma poche me garantissait une certaine renommée, en cinquième. J'ai aussi eu toutes les filles que je voulais. Vous êtes jaloux, hein ? Il suffisait de leur demander de sortir avec moi pour qu'elles acceptent. Et les gars ne m'ont jamais détesté, je suis toujours resté assez subtil pour ne pas porter mon dévolu sur la meuf des autres, croyez pas. Pas si bête que ça, le scarabée, hein ? Résultat, j'ai eu plus d'amis que n'importe quel autre gamin de mon âge. Et pas des gens qui te laisse tomber à la moindre connerie, hein ? Non, ils étaient bien trop attachés à moi, aucun ne se serait fâché contre le petit Val', si mignon, qui plaisait aux professeurs comme aux grands qui jouaient les racailles. Ouais, le collège, c'était un putain de bon truc. Et puis, le passage au lycée. J'en profite pour signaler que je faisait des études que pour ma culture générale, je n'ai pas besoin d'un métier, je suis assez riche pour vivre dans le luxe toute mon existence. Vous rappelez, hein, le scarabée des arbres morts. Au lycée, c'était un peu moins drôle, je n'était plus la coqueluche de tout l'établissement, mais seulement d'un bon quart. Chacun d'entre nous faisait partie ou contrôlait sa petite bande, qui l'adulait comme un dieu. Moi bien sur, j'étais à la tête d'une jolie bande de gamins qui allaient se bourrer la gueule dans la maison du plus proche entre midi et deux, et qui fumaient des pétards dans le parc du lycée. On s'amusait bien, et personne n'osait nous emmerder. Le directeur bouffait dans la main de mes parents, qui payaient gracieusement le nouveau matos et les voyages scolaires du bahut. Le soir, on allait se fritter avec les bandes des établissements voisins, dans la joie la bonne humeur, un peu shootés mais heureux. C'était sympa, le lycée. Je m'y suis bien amusé. Quand je recroise d'anciens potes, c'est toujours drôle, et on retrouve vite l'ambiance de ces jours là, à faire tourner en bourrique la prof de français, à dénigrer la prof d'anglais et à mater les sous-vêtements transparents de la prof de maths. Drôle. Ouais, on s'est vraiment bien marrés. Ensuite, j'ai eu mon bac mention bien, spe maths, avec un 19/20 en maths, et un 4 en philo. Mes parents était super heureux, ma mère m'a offert des cours de pilotage d'hélicoptère, pour moi et deux amis, et j'ai payé gracieusement l'aventure à deux copains. Je crois que cette semaine à fait partie des plus beaux jours de leur vie, et j'en suis plutôt content. Et après ça ? J'ai poursuivit mes études, dans le joyeux monde des mathématiques. J'aurais pu choisir autre chose, comme la physique, mais j'ai toujours aimé les maths, et les TP m'ennuient. Si vous vous posez la question de ce que je veux faire après mes études, passer le CAPES et devenir prof ou enseignant-chercheur, vous vous trompez. Je vous le rappelle, je n'ai pas besoin de travailler. Ni envie d'ailleurs. Mais j'aime bien les maths, et, au pire, si j'en ai marre j'arrêterais. Comme ça se passe bien, je continue, et advienne que pourra. Il faut dire que malgré tous mes amis, mes bonnes notes, ma chance et ma richesse. Je m'ennuie. Beaucoup. C'est arrivé en fac que j'ai commencé à le remarquer. Au fond, j'ai toujours ce que je veux, j'ai même une fille que j'aime, mais mes journées passent et se ressemblent. Je ne sais plus quoi faire, et me bourrer la gueule à longueur de temps ne m'apporte plus rien. Et oui, le scarabée le plus chanceux du monde ne sait pas quoi faire de son temps. Avec les gars de la fac, on s'est fait pas mal de soirées bien arrosées, autours d'une table de poker ou de black jack, dans l'ambiance joyeuse et dure à la fois des fumées et des filles. Moi, je reste plutôt fidèle à ma copine, enfin, disons plutôt. C'est un de ces jours comme ça qu'un des gars, quasi-ivre mort, à sortit un flingue et l'a posé sur la table. "Et les gars, chiches ? Roulette russe !" Un petit six-coups. On était tous en fac de maths, et on savait qu'il y avait qu'une balle dans le barillet. Ça faisait peu de probabilités. Et puis, faut dire qu'on était un peu éméchés. Il y en a quand même quelques uns qui se sont éclipsés discrètement. Mais moi, je m'ennuyais, et les autres étaient trop stones pour comprendre. Clic. Le premier passa à son voisin. Soulagé ? Même pas, il ne devait pas comprendre ce qu'il était en train de se passer. Clic. Clic. Clic. Clic. Un frisson quand j'ai comprit que j'étais le dernier. C'était au tours du petit scarabée de se faire sauter la tête ? Il n'y eu qu'un gars qui était encore assez conscient pour comprendre. Il secoua lentement la tête, de droite à gauche. Je me levait, un peu titubant. Dehors, l'air était plus frais, et essayait de chasser les vapeurs d'alcool qui envahissaient ma tête. SUICIDE : Je repensais à ce que j'avais fait de ma vie. Je m'étais bien marré, quand même. Mais bon, à 21 ans, j'avais déjà tout fait. Il ne me restait plus rien. Mes parents seraient un peu tristes, mais ils s'en remettraient. Et ce serait plus dur pour Camille... L'arme était lourde dans la main. Plus je la regardais, plus une question me venait à l'esprit : Et pourquoi pas ? La phrase me chatouillait les neurones. Je m'ennuyais. La déflagration brisa le silence. Le son sembla me percer les tympans. Je me rendis compte que ce n'était pas qu'une figure de style au moment où je sentis de l'herbe sur mon visage. Quand étais-je tombé ? Une douleur me vrillait la tête, mais je ne la comprenais pas. L'herbe était si froide, et si douce... J'ouvrai les yeux. Ou étais-je ? Torrent de souvenirs dans ma tête. Je serais mort ? Ce n'était pas drôle, si je me souvenais de toute ma vie. Il ne me resterais plus aucune expérience à faire, juste l'ennui. Caractères blancs sur écran noir, tandis que je sentais des sangles autour de mon corps. Je n'étais donc pas mort ? Voulez vous participer au Jeu ? *__&More ? AUTRE : Mon Val' est trop mignon, non ? VOUS : Orane, 17 ans, et j'en dirais pas plus COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? J'ai été pistonnée x)